Strike of the rope-makers Loyant-Péan in Nantes (1893) (Q465292): Difference between revisions

Règlement de la crise par l’intermédiaire de deux tiers, arbitres (Rapport sur la grève Loyant-Péan, 16-23 janvier 1893) : M.M. Flornoy, conseiller municipal, et Thubé, négociant, qui ont reçu plein pouvoir par les grévistes « pour s’entendre avec M. Loyant sur les conditions auxquelles le travail pourrait être repris. » Les salaires ne bougent pas, journée passe à 11h. « Les grévistes n’avaient pas de ressources leur permettant de soutenir par elles mêmes la lutte contre leur patron ; mais pour la semaine pendant laquelle elles n’ont pas travaillé, il leur a été donné, par l’intermédiaire de la Bourse du travail et comme provenant des collectes faites ds les autres syndicats ouvriers, une somme de 500F environ ; c'est-à-dire 5F pour chaque femme et 3.75 pour chaque apprentie. »